Comment as-tu commencé dans le domaine de la peinture sur moto ?

Je suis d’abord peintre automobile de métier. Après quelques peintures de motos de base, un ami m’a proposé un projet un peu plus particulier qui a vraiment stimulé ma créativité : créer une peinture similaire à un vrai chopper survivor des années 60-70. J’ai dû faire des recherches et des tests pour trouver les bonnes textures et les bons finis. Au final, j’étais très satisfait du résultat. C’est là que tout a commencé.

Rusty Marc - Marc-André Pelletier

Comment décrirais-tu ton style ?

Ma passion découle vraiment des vieux choppers. Dans ces années-là, il n’y avait aucune limite et tellement de possibilités différentes. Les couleurs, les formes et les textures utilisées étaient vraiment éclatées et originales. J’aime beaucoup m’en inspirer.

Le monde des choppers est chargé d’histoire, c’est ce qui m’attire autant vers ce type de moto. À cette époque, aucune moto n’était pareil et les styles étaient complètement éclatés et originaux. Il y en avait pour toutes les personnalités.

Où trouves-tu cette inspiration ?

Sur les vieilles photos, dans les revues ou des films comme Wild Angels, Devils Angels, etc.

 

Est-ce que des artisans dans ton domaine ont eu une influence sur toi ?

Je suis beaucoup de pages d’artistes sur Instagram et Internet qui ont des styles similaires et des projets vraiment fascinants. @dbabin, @gen_loveearart, @cohenarthur, par exemple.

Qu’est-ce qui te différencie des autres selon toi ?

Je suis un autodidacte, j’apprends par moi-même, en faisant plein de tests. Il n’y a pas un seule façon de faire dans ce domaine. C’est beaucoup de l’essai-erreur. Ma curiosité et ma débrouillardise me poussent à essayer plein de nouvelles choses et à expérimenter à fond toutes sortes de techniques.

Rusty Marc - Marc-André Pelletier

Tu fais de la peinture depuis 6 ans. Est-ce qu’il y a des techniques que tu peines encore à maîtriser ?

Comme il n’y a pas de façon précise de reproduire des paints jobs de cette époque, cela m’oblige à développer de nouvelles approches pour être le plus réaliste possible dans mes créations afin qu’on croit que ces motos sortent directement des années 60-70. J’aimerais explorer plus le airbrush. J’expérimenterai d’ailleurs une nouvelle technique que j’ai jamais essayé avec le réservoir que j’exposerai au Roll the bones.

Quel est ton lien avec le monde de la moto?

Je fais de la moto depuis quelques années. Je conduis un vieux Harley IronHead. J’ai fait moi-même la peinture : un blanc perlé avec des reflets dorés et du micro metalflake or accentué avec du airbrush. Elle a une allure directement sortie des années 70. Le monde de la moto me fascine vraiment. J’ai toujours beaucoup observé l’esthétique des motos – la peinture, la façon qu’elles roulent, l’allure générale -, particulièrement pour les vieux choppers.

Tu présentes un réservoir à l’événement Roll the bones au mois de mai prochain. Tu as déjà des idées de ce que tu veux faire ?

Pour le Roll the Bones, étant donné que le réservoir que je présenterai n’est pas destiné à aller sur une moto, je vais vraiment me laisser aller et m’éclater dans un style psychédélique. Je vais faire un molding assez original et me lancer dans une technique peu vue dans la peinture moto, du pouring fait avec plein de couleurs et de la résine.

Roll-the-bones

*Les oeuvres exposés seront en vente sur place.


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